9h, j'arrive sur le chantier. Le plaquiste est en plein démontage de la cloison séparant les 2 grandes chambres. Il me demande, car il a un problème: la porte fenêtre du balcon est trop épaisse (le cadre). 3 choix:

  • La scier et poser le placo-steel 6cm ce qui permet de poser un appuis standard.
  • Ne pas la scier, poser une isolation en mur de briquette et faire un appuis sur mesure
  • Ne pas la scier et poser une isolation placo-steel de 10cm.

Je choisis le cas 3, car le cas 1 est moins isolant, le cas 2 peut poser un problème de dilatation/raccord entre la briquette et le placo-steel du plafond (et des fissures dans le futur). Le cas 3 permet un raccord vissé fixe avec peu de chances de fissures. Problème: le masson pense qu'il n'existe pas d'appuis assez grand pour cette solution... Il va vérifier.

Bon, puisque l'étage est une vraie ruche, je me concentre sur le rez-de-chaussée, et je commence à poser mes boîtiers dans les murs. Manque de pot, les griffes sont prévues pour du placo-plâtre, et pas pour de la briquette. J'épaissis donc le bord de la briquette en y collant un autre bout de briquette (à l'interrieur) avec de la néoprène pour que ça tienne le temps que je serre les visses.

11h, le plaquiste me demande à l'étage. il faut positionner les cloisons. Mon plan théorique (comme le plan original) ne prends pas en compte le pré-cadre de porte, donc les cotes diffèrent un peu. Il me demande de confirmer les cotes qui me sont indispensable. Je confirme que les portes doivent être d'équerre et parfaitement symétrique à l'escalier. On trace sur le sol, et la ruche repart de plus belle. Scies, visseuses, règles métalliques y vont de toutes leurs gammes.

13h, un mac-do, un passage chez le commercial où j'ai acheté la maison (qui sont devenu au cours du temps des amis), et j'explique mes déboires.

J'ai les explications sur la fenêtre qui ne s'ouvre pas: c'est "normal" pour cette largeure de pignon (4m). Le volet extérieur s'ouvre complètement car il passe entre 2 poutres, mais à l'intérieur, l'isolation empêche cela. C'est pas la fin du monde, mais ça aurait pu être évité en rajoutant un range de parpaing sur le pignon (pas 2, car dans ce cas, le fait du toit du pignon aurait été au même niveau que le fait principal et c'est pas très estétique).

Bref, sur un plan: VÉRIFIER que toutes les portes et tous les volets ouvrent et ferment normalement.

  • Fenêtres en pignon.
  • Volets sous balcon en pignon
  • portes dans les mensardes
  • volets qui tapent dans les chenaux (vu sur une maison concurrente)

Vérifier également, dans un salon/salle à manger qui comporte des portes fenêtres opposées qu'elles sont bien alignées, cela permet de poser un carrelage avec motif "tapis".

Concernant le plafond plat de la lucarne, l'explication est que avec ce type de plafond, on peut poser un vollet roulant, alors qu'avec un plafond en 3 parties, c'est impossible. Certes mais c'est moins beau. Mais bon, pour tout refaire, ça va trop retarder, et finalement l'argument semble valable....

Retour au chantier, il est 15h30

Ha, le masson démonte la porte d'entrée. En effet, le prestataire qui a posé les ouvertures a remplis le contrat: "poser les ouvertures" et n'a pas lu "avec goût et soins". Le masson est en pétard (a juste titre), car c'est lui qui repasse derrière pour corriger tous les défauts. Après vérification, 2 portes fenêtres sont aussi mal posées. Il réglera leur compte demain... De plus, l'appui de la porte fenêtre n'existe pas dans la taille voulue. Solution: il va faire un appuis à la main ou de la briquette. Je choisis l'appui à la main, car je sais qu'il a du talent.

Bon il est 16H30. fin du chantier le plaquiste a presque fini les cloisons. J'ai pas fini la pose du réseau, mais le bas est prêt pour le plâtrier. (il reste à protéger les boites avec des serviettes rouges pour les retrouver plus tard sous le plâtre, mais je le ferai un jour à midi).